Kilou Paty
Elle t'as déjà donné son point de vue. Il est vrais que j'exagérais un peu question travail (et pourtant j'ai la sep depuis 1991) avec 2 sociétés et des activités différentes (techniques, créatives, management, etc...) et qu'il y a eu un moment où je "suis rentré dans un mur". Elle pense que pour le stress, c'est comme pour le soleil, on a un capital pour la vie, et si on le consomme trop vite, vient un moment où ça casse. En plus, la sep bouffe ce capital 10 fois plus vite que chez une personne en bonne santé.
Je me suis retrouvé dans la situation où "trop c'est trop", surtout que ça faisait 2 ans que j'étais passé en progressive. Et j'ai aussi vu qu'une grande partie de mes activités ne m'apportait rien (je ne parle pas de l'aspect financier, mais de l'aspect personnel). J'ai tout arrèté au début de cette année pour ne conserver que ce qui me plait vraiement, dans la mesure de mes possibilités.
Et contrairement à ce que je craignais, j'ai vu qu'au niveau des contacts sociaux, notre vie s'est considérablement améliorée. Avant c'était travail, travail. Pas le temps pour les amis. Et là, en 10 mois, on a eu plus de contacts avec nos amis que pendant les 10 années précédantes!
Je ne sais pas comment ça se passe pour les employés, mais à mon niveau, en tant qu'indépendant, le médecin conseil de la mutuelle a insisté pour que je garde une activité intellectuelle. Et si c'est rémunéré, je n'ai qu'à demander l'autorisation au médecin conseil, et je peux travailler - dans les limites de mes capacités physiques et pour une durée déterminée - sans perdre mes droits.
Mais ce que dit Brigitte est aussi vrai. Tout dépend de qui sont les personnes qui comptent pour toi. Si elles sont toutes liées au milieu professionnel, alors tu risque un certain isolement en arrètant de travailler.
En tout cas, elle a parfaitement raison en disant "profites de la vie quand c'est possible!"
Bises,
Phil