Absences du travail pour revalidation

Je vais suivre pendant quelques temps des séances de revalidation qui ne se donnent que les après-midi pendant les heures de bureau.
Je suis employée contractuelle dans le public et je me demande si je dois prendre des congés pour les heures d'absence ou si ce sont des congés de maladie ou autre, en sachant que je vais au travail avant la revalidation.
Merci d'avance pour toute info à ce sujet
Sophie

Bonjour,

Il y a bien un service chez toi qui pourra te renseigner car c'est parfois si différent d'un endroit à l'autre !

Désolée de ne pouvoir t'aider

Sephie a écrit:

Je vais suivre pendant quelques temps des séances de revalidation qui ne se donnent que les après-midi pendant les heures de bureau.
Je suis employée contractuelle dans le public et je me demande si je dois prendre des congés pour les heures d'absence ou si ce sont des congés de maladie ou autre, en sachant que je vais au travail avant la revalidation.
Merci d'avance pour toute info à ce sujet
Sophie

Y pt'être aussi l'assistante sociale de la ligue ???



DINE

Comme dit Dine peux être l'assistante sociale
de la ligue sep. Moi je pense plus vite à
l'assistante sociale de ta mutuelle.
Je t'embrasse Sephie
Bougeotte

Le mieux Sophie est de demander au responsable du personnel. Dans les services publics tu as le droit de t'absenter pendant les heures de bureau pour te rendre chez le médecin ou autre avec un certificat justificatif. Donc faut voir pour des séances de revalidation.

Merci beaucoup les amies
Je pensais bien demander au boulot lundi, mais comme la circulation d'info n'y est pas idéale et qu'il faut passer par la hiérarchie, càd par son responsable direct, pour toute question et que celui-ci n'est pas vraiment présent, ben ... je prenais les devants , je suis du genre impatiente
Bisous du week-end

Au bureau, ils sont au courant que t'as le SEP???

Ils sont au courant Xenia
Bon dimanche

Je suis aussi dans les services publics et il est clair que toutes ces absences peuvent être couvertes par un certificat médical .
Le seul hic, c'est quand tu dépasses un certain nombre de jour d'absence médicale , tu es mis en disponibilité et tu ne touches plus que 60% de ton salaire, c'est en tout cas mon cas , je suis stagiare universitaire, situation assimilable en bien des points au statut des contractuels.
En tout cas , il ne faut pas hésiter à se soigner car j'ai fait l'erreur de vouloir fforcer en travaillant à temps-^lein vu leur refus de m'accorder un temps-partiel médical et j'ai plongé bien bas. Maintenant , je suis en fin d'hospitalisation au Domaine à Braine l'Alleud où on m'a remis sur pied de façon géniale et où j'ai appris à vivre avec la maladie
Je t'envoie plein d'amour et de courage
On continue de s'activer pour que les maladies lourdes soient reconnues pour tout le monde quelque soit son statut

Bisous
Olivier

Bonjour Olivier,
Merci beaucoup pour ta réponse.
J'ai évité jusqu'à présent de 'tomber' sur la mutuelle (en fait en travaillant 3 jours entre mon congé de maladie et mes vacances annuelles).
Maintenant j'ai repris le boulot, j'ai eu une réponse évasive de mon responsable quant à ces congés de maladie pour revalidation.
En fait chez nous, on prend congé par 1/2 heure.
Les jours de revalidation je viens travailler jusqu'à l'heure -1 de mon rendez-vous (ce sont des séances d'1h).
On verra bien mais je ne tiens pas à sacrifier ma santé sur l'autel du travail.
Je suis contente de voir que tu as été bien pris en charge à Braine l'Alleud. C'est important d'accepter sa maladie, moi je ne suis pas encore là! Je n'avais jamais été vraiment malade et jamais hospitalisée avant le 29 juillet dernier. A mon âge, c'est déjà pas mal
A mon tour je te souhaite bon courage
Bisous

Sophie

Olivier a écrit:

Je suis aussi dans les services publics et il est clair que toutes ces absences peuvent être couvertes par un certificat médical .
Le seul hic, c'est quand tu dépasses un certain nombre de jour d'absence médicale , tu es mis en disponibilité et tu ne touches plus que 60% de ton salaire, c'est en tout cas mon cas , je suis stagiare universitaire, situation assimilable en bien des points au statut des contractuels.
En tout cas , il ne faut pas hésiter à se soigner car j'ai fait l'erreur de vouloir fforcer en travaillant à temps-^lein vu leur refus de m'accorder un temps-partiel médical et j'ai plongé bien bas. Maintenant , je suis en fin d'hospitalisation au Domaine à Braine l'Alleud où on m'a remis sur pied de façon géniale et où j'ai appris à vivre avec la maladie
Je t'envoie plein d'amour et de courage
On continue de s'activer pour que les maladies lourdes soient reconnues pour tout le monde quelque soit son statut

Bisous
Olivier

Coucou Olivier,

Contente d'avoir des tes nouvelles, dommage... elles sont pas super, super, mais je suis quand même contente pour toi que ce centre t'aide dans l'acceptation de la maladie et également à te remettre sur pied...
Je te souhaite le meilleur

Prends bien soin de toi



DINE

C'est vrai que je reviens de très loin et que j'avais crû pouvoir continuer comme "avant". C'est là où je me suis trompé et je me suis forcé à suivre un rythme qui m'a cassé , usé , laminé... Il a quand même fallu près de quatre mois pour en sortir mais j'en sors avec ma nouvelle réalité que je respecte maintenant et que je ferai respecter... Ma sortie de l'hosto est programmée pour début novembre, un peu de stress pour la reprise du travail où ces bornés des circulaires administratives sont toujours opposés à un mi-temps médical . Seul aménagement prévu, c'est que je puisse travailler deux jours à la maison. C'est totalement contraire à la loi anti-discrimination en ce qui concerne la santé mais bon, je n'utiliserai la bombe atomique que si je ne tiens pas le coup ....

En tout cas merci pour le message et je t'envoie un gros bisou

Olivier

Félicitations pour ton courage et ta pugnacité Olivier.
Continues à te battre comme nous tous et toutes, la vie est belle, il suffit juste de la vivre positivement (mais ce n'est pas toujours évident, je sais)

pour toi et ta petite puce

DINE

J'espère que tu vas au mieux que cela peut aller et je serai content de sortir de l'hosto même si il y a ici aussi une sorte d'esprit de famille ...mais sans la compréhension de ce que peut être une Sep, là il y a encore un chemin à faire accepter que les autres ne pourront jamais vraiment comprendre ce que nous vivons, mais faire respecter en tout cas ce que nous avons à vivre et nos limites

Tout gros Bisous pour toi

Olivier

petit article ce matin au moniteur relatives aux prestations réduites pour raisons médicales.
La présente circulaire a pour objectif de vous recommander l'adoption des mesures suivantes :
I. En vue de se réadapter au rythme normal de travail, un agent peut exercer ses fonctions par prestations réduites pour maladie. Ces prestations réduites doivent succéder directement à une absence ininterrompue pour maladie d'au moins trente jours.
Cette période de prestations réduites est assimilée à une période d'activité de service, sans réduction du traitement et sans décompte du capital "congé de maladie".
Les prestations réduites s'effectuent chaque jour sauf recommandation du service médical de contrôle.
II. Si le service médical auquel est affiliée l'autorité locale ou provinciale estime qu'un agent absent pour cause de maladie est apte à reprendre l'exercice de ses fonctions à concurrence de 50 %, de 60 % ou de 80 % des prestations normales, il en informe l'autorité concernée.
III. L'agent absent pour cause de maladie qui désire bénéficier de prestations réduites pour cause de maladie ou d'une prorogation de la décision d'autorisation d'effectuer des prestations réduites pour maladie doit avoir obtenu l'avis du médecin du service médical auquel est affiliée l'autorité locale ou provinciale au moins cinq jours ouvrables avant le début des prestations réduites.
L'agent doit produire un certificat médical et un plan de réintégration établis par son médecin traitant. Dans le plan de réintégration, le médecin traitant mentionne la date probable de reprise intégrale du travail.
IV. Le médecin désigné par le service médical auquel est affiliée l'autorité locale ou provinciale pour examiner l'agent se prononce sur l'aptitude physique de celui-ci à reprendre ses fonctions à concurrence de 50 %, de 60 % ou de 80 % des prestations normales. Celui-ci remet aussi rapidement que possible, éventuellement après consultation du médecin traitant ayant délivré le certificat médical et le plan de réintégration, ses constatations écrites à l'agent. Si l'agent ne peut à ce moment marquer son accord avec les constatations du médecin du service médical auquel est affiliée l'autorité locale, ceci sera acté par ce dernier sur l'écrit précité.
Dans les deux jours ouvrables qui suivent la remise des constatations par le médecin du service médical auquel est affiliée l'autorité locale ou provinciale, la partie la plus intéressée peut désigner, en vue de régler le litige médical et de commun accord, un médecin-arbitre. Si aucun accord ne peut être conclu dans les deux jours ouvrables, la partie la plus intéressée peut désigner, en vue de régler le litige médical, un médecin-arbitre qui satisfait aux dispositions de la loi du 13 juin 1999 relative à la médecine de contrôle et figure sur la liste fixée en exécution de la loi précitée.
Le médecin-arbitre effectue l'examen médical et statue sur le litige médical dans les trois jours ouvrables qui suivent sa désignation. Toutes autres constatations demeurent couvertes par le secret professionnel. Les frais de cette procédure, ainsi que les éventuels frais de déplacement de l'agent, sont à charge de la partie perdante.
Le médecin-arbitre porte sa décision à la connaissance de celui qui a délivré le certificat médical et du médecin du service médical auquel est affiliée l'autorité locale ou provinciale. Le service médical auquel est affiliée l'autorité locale ou provinciale et l'agent en sont immédiatement avertis par écrit, par lettre recommandée à la poste, par le médecin-arbitre.
V. L'agent peut reprendre ses fonctions à concurrence de 50 %, de 60 % ou de 80 % des prestations normales pour une période de trente jours calendrier au maximum. Sur l'ensemble de la carrière, si le service médical auquel est affiliée l'autorité locale ou provinciale estime, lors d'un nouvel examen, que l'état de santé de l'agent le justifie, le service médical pourra prolonger par période de 30 jours avec un maximum de 3 mois pour les agents ayant une ancienneté de moins de 10 ans, de 6 mois pour les agents ayant une ancienneté de 10 à 20 ans et de 9 mois pour les agents ayant une ancienneté de plus de 20 ans. Les dispositions du point 4 sont applicables. A chaque examen, le service médical auquel est affiliée l'autorité locale ou provinciale décide quel est le régime de travail le mieux approprié.

Merci tout plein pour ce texte. Sais-tu si il s'applique à tous les fonctionnaires ( stagiaires, contractuels, statutaires ?

Merci et gros bisous

Olivier

Désolé Olivier, il n'était pas spécifié au moniteur, mais à mon avis ce n'est que pour les statutaires.
Bonne soirée.

merci de ta réponse , bonne soirée