Il fallait bien que cela arrive !

Ayant dit a mon employeur que j'avais la Sep,je suis quand meme adapte a mon lieu de travail.

Je travaille assise,je suis tout pres de la porte d'entree,je voyage avec mon epoux qui vient m'y reconduire a tous les jours.

Le seul inconvenient est que le lieu de travail se trouve dans un ancien magasin.Je travaille au rez-de-chausse et les toilettes se retrouvent au sous-sol,je dois descendre une vingtaine de marches pour y acceder.

Depuis qu'ils sont au courant,lorsque je descends,ils attendent que je remonte avant d'utiliser les marches a leur tour.Mais voila que cette semaine,j'etais au bas de l'escalier et pour la premiere fois,mon patron avait besoin d'utiliser les marches au meme moment que moi.J'ai entendu la porte s'ouvrir,j'ai donc attendu pour voir qui s'y trouvait et j'ai fait signe a mon patron de bien vouloir descendre avant que j'y monte.Il m'a regarde avec un sentiment de grande gene, a referme la porte et est reparti.J'ai pu monter les marches a mon rythme mais je suis reste avec une certaine gene moi-meme....un grand malaise !

Par la suite, un reparateur est venu au travail et devait utiliser les marches pour besoin urgent alors que j'y etais et qu'il ne me restais que 3 marches a monter(il aurait pas pu attendre celui-la?)mais il ne savait pas de quoi je souffrais.

J'ai donc du tourner le tout en blagues en lui disant;

J'espere que vous n'etes pas presse car il me reste encore trois marches a monter et j'ai mal a ma jambe!

Il m'a repondu;prenez tout votre temps ma chere dame !


Mon Dieu que je me suis senti mal a l'aise !

Comment puis-je faire autrement ?

Maudite maladie

Et vous,avez-vous vecu des cas semblable, si oui, de quelle facon le gerez-vous ?

Te répondrais plus longuement demain, fin de journée, Espoir.

Re-re-amitié

Espoir


Ce qui m'est souvent arrivé pas tout le temps
quands même. C'est de me trébucher et de faire un volplané.
Et qu'un iconnu me ratrappe dans ses bras
Afin que je me retrouve pas a terre sous ses pieds.
J'avais l'air maligne. Ma psy m'a souvent dis que c'était ma nouvelle
manière de draguer un mec. Et 'ai jamais draguer un mec moi.
Une autre fois avec une fille on a perdu l'équilibre et un mec a débarqué de nulle part pour nous rattrapper.
Mec monsieur propre son style physiquequement.
Rassé les cheveux. Cette fille avait ausi la sclérose.
C'était une sortie a Liège, la ligue. J'étais rouge comme un coq
de gène moi. Faut plus que ca m'arrive maintenant
car Henri serait pas content, je suppose.
Tu sais quand j'étais encore en bonne santé.
Ca m'est parfois arrivé de me trébucher.
Sur un homme en dancing, dans le noir je vois rien du tout.
T'imagines la suite. Je l'ai souvent gardé pour moi
tu vois ne pas le dire, quel gêne.
La je t'ai fais petite confidence
Bougeotte

Bougeotte, j'imagine tes vols planés "planifiés"

Espoir, pour répondre, comme promis, plus longuement...
Pendant dès années, le temps que Phil était en rémanent-rémittant, nous n'avons rien dit à personne à propos de sa maladie (à l'exception de quelques personnes qui étaient de vrais intimes ou de certaines personnes pour le traval, qui devaient assurer la sécurité de Phil quand on faisait nos films dans les grottes).
Puis, Phil est passé en progressive et on peut dire une fois, deux fois que son problème de marche vient d'un foulure de cheville, mais à la troisième fois, les gens/collègues/amis nous regardaient d'un air bizarre
Mais, pendant dès années, ça a été pour nous du "trouver des excuses", "trouver des explications", se sortir de situations délicates en lachant une blague et - surtout - en changeant de sujet au plus vite!!!! Ca a été extrêmement pénible!
Phil et moi travaillions ensembles et, souvent, le matin, quand je savais qu'un même client revenait nous rencontrer, j'avais l'estomac noué "pourvu que ce client ne remarque rien; pourvu que tout se passe bien aujourd'hui " ...
Des moments de gène, on en vit toujours à l'heure actuelle, alors que cela fait maintenant plus de 2 ans que nous avons décidé "de le dire à tous" que Phil a la SEP.
Ca m'est encore arrivé aujourd'hui... Avec une connaissance qui "ne savait pas"... Qui se plaint de ses problèmes de santé (non négligeables), mais qui me retient (sur le parking où nous nous sommes croisés) pour m'en parler alors que je vois que mon homme a besoin de ma présence près de lui. Moi, j'étais genée de dire à cet ami "désolée, je dois y aller" et puis, j'ai expliqué la SEP. Cette connaissance, apprenant que Phil a la SEP, m'a dit "moi, mes problèmes de santé, c'est une question de 3 ou 4 semaines pour que je sois guéris; Phil, c'est différent." ... oui, la SEP, c'est différent, mais ce n'est pas une maladie honteuse. Je pense que, maintenant que tu l'as clairement annoncé à tes collègues, tu ne dois pas hésiter d'utiliser le nom de la maladie. "J'ai la SEP" et puis prendre, parfois, un peu le temps d'expliquer de quoi il s'agit.

Il est clair que le plus pénible (dans le cas de mon homme aussi) ce sont les escaliers

Amitiés

Merci de votre temps, c'est toujours interessant de vous lire.

Chère Espoir,
Désolée pour le retard, je viens de lire ton message!
Pour te répondre, je te dirai que j'ai connu ça aussi lorsque je travaillais!
Dans mon usine, il y avait beaucoup de toilettes mais je m'arrangeais pour aller où il n'y avait pas trop de monde, le plus compliquée car c'était tout au bout de l'usine et avec des marches!
Si j'allais "si haut", c'était parce que je pouvais gèrer MES toilettes.(Il y avait 3 places, mais je squattais les 3 quand j'y étais)!
Pourquoi? Parce que j'étais souvent malade (intestins et vessie). Parfois je n'avais pas le temps d'arriver que tout était dans le jean!
Je prévenais une copine qui était au bas des escaliers et elle empêchait de faire monter qui que ce soit!
J'avais tout prévu là haut, vêtements propres, lingettes, serpillière, javel etc...
Ca ne m'est arrivé très peu de fois, car j'ai su gèrer et ne plus attendre le mauvais moment, car je ne savais pas que c'était la maladie qui fesait ça, et donc, je ne m'affolais pas!et quand je m'affolais c'était trop tard!
Et comme Bougeotte, ça m'arrivait de tomber en plein milieu des allées, je le prenais en rigolant! "allez, encore bourrée!!"Personne ne mouftait et me ramassait!

Tout ça pour te dire que j'étais très mal à l'aise mais au bout d'un moment, on se dit qu'après tout, les gens doivent nous comprendre et s'ils ne comprennent pas eh ben tant pis pour eux, il ont pas le choix comme nous on a pas le choix! Execos pour une fois!

Je pense qu'il faut plaisanter et ça passe mieux . Comme toi, si quelqu'un te "piques ta place" tu n'as qu'a leur dire en riant "Urgence!"
Allez, bon courage, c'est pas ça qui va te faire mal voir, OK!
Gros bisous